Monteur de charpentes en acier, Cri de la nation Haida (Manitoba)

Ayant un léger vertige, Jobriath Berbour était peu susceptible de faire carrière comme monteur de charpentes en acier. « Je n’avais pas beaucoup d’expérience en hauteur, j’étais donc un peu hésitant », dit-il. Mais le jeune Cri de Winnipeg n’allait pas laisser ce vertige l’empêcher de réaliser son rêve de devenir monteur.

Jobriath vit maintenant à West Vancouver, où il apprend le métier sous la supervision d’un collègue autochtone, Danny Mellish. « Quand j’ai commencé, je ne connaissais rien du métier, dit-il, mais d’une certaine façon, Danny m’a pris sous son aile. » Il ajoute qu’il aime voir à quel point Danny est fier de pratiquer ce métier.

La plupart des monteurs autochtones sont fiers de leurs réalisations, mais Jobriath dit que c’est l’histoire dont il est le plus fier. « C’est le fait que nous sommes des Autochtones et des frères qui travaillons ensemble, démolissant le stéréotype selon lequel nous ne sommes pas travaillants », dit-il. « C’est bien de savoir que les gens nous reconnaissent parce que nous faisons quelque chose de super et d’exigeant. Tous ne peuvent pas le faire, n’est-ce pas? »

Se frayant un chemin pour réaliser ses objectifs, Jobriath, comme d’autres monteurs autochtones, espère voir plus de jeunes songer au métier. Il dit que ce sont les gratifications que l’on tire en relevant ces défis qui lui donnent un sens.

Jobriath aime la diversité dans chaque projet. « Ce n’est jamais pareil », dit-il. Dans le cadre de certains projets, il travaillera sur un immeuble et montera des charpentes en acier, dans d’autres projets, il sera affecté au levage. « Je suis partout. Je pense que vous pourriez dire que je suis un homme à tout faire. Ils m’affectent simplement là où il ont besoin de moi », explique-t-il.

Bien que Jobriath ait fréquenté le collège et qu’il dise aimer l’étude et la lecture, il ne peut pas s’imaginer dans un emploi de bureau. « Je ne peux simplement pas rester assis toute la journée. J’aime travailler de mes mains et être là-bas », dit-il. 

Se frayant un chemin pour réaliser ses objectifs, Jobriath, comme d’autres monteurs autochtones, espère voir plus de jeunes songer au métier. Bien qu’il admette que ce travail peut être exigeant, il dit que ce sont les gratifications que l’on tire en relevant ces défis qui lui donnent un sens. « Plus vous poussez, plus vous constaterez que vous ne vous laisserez pas décourager. Vous pouvez enfoncer ces obstacles et vous serez fier de vous. »

Apprenez-en davantage sur la façon de devenir monteur de charpentes métalliques.