Habitant en Colombie-Britannique, Kurtis a fait du chemin en exerçant les métiers de soudeur, puis d’électricien. Il demeure optimiste quant à l’avenir de l’industrie.
Kurtis a commencé comme apprenti pour devenir soudeur. Par la suite, il est devenu électricien, un métier qui lui convenait mieux. « Le travail offre tellement de possibilités de promotion et de spécialisation. »
L’électricien sait que le travail acharné et le dévouement sont essentiels pour réussir dans les métiers spécialisés. Il mentionne que ces métiers exigent un processus d'apprentissage continu. « Il faut être prêt à faire un travail physique et à commencer au bas de l'échelle. Il ne faut pas hésiter à poser des questions sur le travail, mais accepter aussi le fait que vous n'en savez pas plus que la personne qui vous forme. »
En ce qui concerne l'apprentissage, Kurtis donne beaucoup de conseils pour mener à bien l’apprentissage. « Il faut arriver tôt pour réussir son apprentissage. Arrivez à 6 h 55 et soyez prêts à travailler. Faites des recherches sur les cours et sur le matériel requis. Si vous envisagez de faire un apprentissage, il est bon de se présenter à un atelier des métiers après avoir suivi un cours de l’industrie exigé par le métier, comme un cours de secourisme. Ce serait manquer une belle occasion d’apprentissage que de s’y présenter en n'ayant besoin que d’une formation de trois jours dans cette matière. »
Kurtis affirme que l'industrie a ses avantages et ses inconvénients. Il y a des tâches répétitives comme dans n'importe quel autre métier. Cependant, « on apprend beaucoup de choses, c'est ce qui rend les métiers intéressants ». Il a commencé immédiatement après l'école secondaire et gagne en ce moment un bon salaire, ce qui lui permet de subvenir aux besoins de sa famille sans trop se préoccuper de l'avenir.
Pour ce qui est de la flexibilité et de la satisfaction au travail, « mes patrons sont remarquables, et, la plupart du temps, je travaille aux heures qui me conviennent », dit-il.