Apprenti électricien

George Kardaras a 30 ans. Il a presque terminé son apprentissage à titre d'électricien. Il a très hâte de l’avoir fini.

« Une fois la licence obtenue, une foule de possibilités s’offrent à vous », dit George.

Dans sa jeunesse, George a passé la plupart de ses étés à se faire la main dans divers métiers de la construction. Quand il a découvert le travail d’électricien, il a su qu’il avait trouvé sa vocation. « J'ai tellement aimé mon travail d'électricien dès le début que j'ai décidé d'en faire une carrière. »

Dans l’intention de devenir apprenti électricien, George a d’abord trouvé un employeur qui acceptait de le prendre à son service. C’est une voie qu’il recommande à tous ceux qui souhaitent faire carrière dans la construction. « Si vous avez déjà un emploi dans l’industrie, c’est plus facile », explique-t-il.

George a donc d’abord travaillé au sein d’une petite entreprise familiale œuvrant dans le domaine de l’électricité. Son employeur, Bill Ellacott, lui a promis de l’inscrire comme apprenti électricien si son travail était bon. « Il a tenu parole et après six mois, j’étais inscrit comme apprenti électricien au ministère de la Formation et des Collèges et Universités », se rappelle George.

George en est actuellement à sa cinquième étape d’apprentissage et travaille pour Imperial Electric, une société d’Ottawa qui offre des services résidentiels et commerciaux. « C’est un travail très valorisant », confie-t-il. « Je me rends chez les clients et je règle leur problème. J’appuie sur le bouton… ça marche, le résultat est toujours là, instantané, chaque jour. Souvent, les clients vivent une situation stressante à cause du danger qu’elle représente. Mais grâce à mon travail, ils retrouvent la sécurité. C’est toujours gratifiant. »

Dans sa jeunesse, George a passé la plupart de ses étés à se faire la main dans divers métiers de la construction.

Il n’y a pas que les clients qui apprécient le travail de George. « L’électricité, c’est quelque chose qui fait peur quand vous ne comprenez pas ce que c’est. Alors, sur un chantier, les autres travailleurs me tiennent en grande estime », dit-il.
Pour sa part, l’électricité ne lui fait pas peur. Durant sa formation au collège Algonquin, il a appris à travailler lentement mais sûrement et surtout sérieusement.

Cette éthique du travail lui a valu la médaille d’or aux Olympiades ontariennes des compétences technologiques de 2004, un événement annuel qui a lieu à Kitchener. George a par ailleurs terminé au quatrième rang à la compétition nationale à Winnipeg.

Pour le moment, George ne ferme aucune porte, mais il se concentre sur des objectifs à court terme : réussir son examen de reconnaissance professionnelle, devenir un électricien qualifié… et gagner la médaille d’or à la prochaine compétition nationale en formation professionnelle et technique de Compétences Canada.

Grâce aux multiples possibilités qui s’offrent à lui, George peut se permettre de jouir de la vie, sans se sentir obligé de tout planifier.

Apprenez-en davantage sur la façon de devenir électricien.