Monteuse de charpente

Lori Baker a grandi à North Vancouver et elle a passé son enfance à travailler avec des outils. « J’étais toujours en train de jouer avec des outils. J’aidais mon père dans ses travaux de rénovation. J’adorais construire », raconte-t-elle.

Maintenant âgée de 36 ans, Lori réside encore à North Vancouver. Et elle travaille toujours dans la construction résidentielle. « J’ai toujours aimé faire ça. J’ai essayé toutes sortes de métiers… mais je revenais toujours à la construction », déclare-t-elle.

Lori s’est longtemps demandé ce qu’elle choisirait comme métier. Entre diverses expériences en construction, elle a travaillé dans un centre d’appels et occupé divers emplois de caissière chez Walmart, Home Hardware et RONA, un magasin de décoration. Mais, tous ces emplois ne lui apportaient pas la satisfaction qu’elle ressentait à travailler dans la construction. « J’adore le travail manuel et le travail physiquement exigeant », explique Lori.

Construire des charpentes n’a pas empêché Lori de bâtir une famille. Cet horaire permet à Lori de rentrer tôt pour s’occuper de ses filles.

Après de nombreuses années d’expérience comme ouvrière dans la construction résidentielle, Lori a décidé de s’inscrire comme apprentie monteuse de charpente. « J’ai fait de la rénovation résidentielle, pendant je ne sais trop combien de temps, puis j’ai pris un cours en réparation de bâtiments. Comme je connaissais la rénovation résidentielle de A à Z, j’ai eu envie d’apprendre comment bâtir les fondations d’une maison », explique Lori.

Construire des charpentes n’a pas empêché Lori de bâtir une famille. « Habituellement, on commence à travailler vers 7 h 30 et à 16 h la journée est finie », précise-t-elle. Cet horaire permet à Lori de rentrer tôt pour s’occuper de ses filles.

Après avoir passé la journée à travailler avec des hommes, Lori change radicalement d’environnement quand elle rentre à la maison auprès de ses trois petites filles. Lori confirme qu'il y a encore davantage d'hommes que de femmes sur les chantiers de construction. À sa connaissance, la plupart des hommes « sont accueillants et acceptent le fait que je travaille avec eux ». Particulièrement dès qu'ils connaissent ses compétences. « Ce que je ressens à gagner le respect de mes co-équipiers, c’est la meilleure satisfaction que le travail peut apporter à qui que ce soit », précise Lori.

Lori est habituée à travailler avec des hommes dans la construction. Son père, son oncle et ses frères travaillent tous dans la construction résidentielle. Mais Lori est la première femme de sa famille à faire carrière dans ce domaine. Elle espère qu’elle ne sera pas la dernière. La plus jeune de ses filles montre déjà de l’intérêt pour les outils et la menuiserie et ne manque pas une occasion d’aider sa mère dans les travaux de rénovation à la maison.

« J’adorerais que mes filles choisissent une carrière dans la construction. J’en serais très fière », déclare Lori.